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Jean Bédard, phiolosophe, écrivain etconférencier

 

 
 

 

Jean Bédard, écrivain, philosophe, conférencier et intervenant social

 

 

 

25e séminaire de philosophie sur le thème : Les grandes sagesses

Rimouski (Le Bic), du vendredi 7 août 19h au dimanche 9 août 2020 15h, au Domaine Floravie

Lors de ce dernier séminaire sous la forme « grand format », Jean Bédard a exploré quatre grandes sagesses qui se sont essentiellement adressées à la conscience. Chacune de ces sagesses est une synthèse de nombreuses sagesses. Elles se cachent chacune dans une coquille religieuse et institutionnelle qui les a parfois fortement défigurées. Je pense ici au judaïsme, au bouddhisme, au taoïsme et au christianisme. Mais on peut les attraper par les racines. Sa proposition était de les explorer telles qu’elles étaient juste avant la prise de Jérusalem en l’an 70, alors qu’elles se fécondaient l’une l’autre sur la grande route de la soi et de les placer devant une seule question : comment contrer le cycle de la violence ? Car si elles ne servent pas à cela, à quoi servent-elles ? Et pourquoi les appeler « sagesses » ?

 

Le réalisateur Nicolas Paquet, de FranC doc, a filmé l'ouverture et la conclusion du séminaire 2020.

Voici les liens : Ouverture    /    Conclusion

 

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En tout temps...

Vous pouvez aussi suivre Jean Bédard sur son blogue : Jean Bédard, philosophe-paysan

 

 

 

 

 

« Jean Bédard a la capacité de mettre à la portée de chacun ses larges connaissances et expériences. Son engagement, son sens social et sa passion ne laissent pas son auditoire indifférent.  »
Christiane Besson, Centre Améthyste, Suisse

 

 

« Le conférencier Jean Bédard, d'une érudition manifeste et d'une modestie très pédagogique, allie une finesse clinique et un humour subtil qui permettent à la pensée de se construire sur des sujets très brûlants. »
Catherine Guitton, Centre Espace Famille 92, France

 

« Monsieur Bédard a su dans sa conférence maintenir et perpétuer cette haute exigence intellectuelle…  Par les témoignages recueillis, et pour nombre de ses auditeurs, il s'est agi là de la plus inspirante des conférences à laquelle ils eurent la chance d'assister depuis deux ans.  »
Nicolae Popescu, Collège Jean-de-Brébeuf, Montréal

 

 

Thématiques offertes (en version conférence ou séminaire)

Les séminaires sont offerts sur demande partout au Québec à des groupes de 20 personnes maximum sur une période de 2 à 3 jours.

 

   Les chants de la terre première

 

Ces trois Chants rendent hommage aux Premiers Peuples, non seulement parce qu’ils sont notre plus ancienne racine, mais aussi parce qu’il s’agit de grandes cultures qui présentent deux caractéristiques irremplaçables pour notre avenir : elles sont adaptatives et elles partagent une philosophie de la participation. Adaptatives, ces cultures ont réussi le tour de force de la survie sur des milliers d’années ; ayant une philosophie de la participation, elles se sentent embarquées dans une grande quête de la joie, c’est-à-dire du sentiment de faire partie d’un grand tout, d’une grande œuvre. Nous allons explorer et discuter comment leur philosophie peut nous ouvrir l’avenir.

*L'oeuvre illustrée plus haut représente Mikak, la première Inuite à s’inscrire par son nom dans les annales de l’histoire de la conquête (18e siècle) et héroïne du Chant de la terre blanche.


 

  L'écologie, un art de vivre

 

Le dérèglement climatique, l’extinction des espèces, la montée des gouvernements autoritaires et violents, tout cela nous inquiète à juste titre. Le bonheur ne peut pas venir d’un retranchement sur soi, car nous sommes interdépendants. Il nous faut trouver le chemin de l’harmonie avec soi et la nature, ainsi que le chemin de la démocratie et de la justice sociale.

 

« Je cherche donc la voie des bienheureux qui ont trouvé assez de paix en eux pour vivre simplement, émus de beauté. Il ne s’agit pas de vivre à l’âge de pierre, mais de composer avec la nature une œuvre collective, une écologie de la participation. La troisième voie. »

 

"L’écologie, c’est l’éthique de l’interdépendance."

 

 

 

  Journal d'un réfugié de campagne

                                                                  SageTerre, un exemple inspirant

Pour tout public intéressé par l'écologie et l'engagement social

 

L’écologie est surtout un art de vivre, un art de prendre soin de la vie pour qu’elle prenne soin de nous, une manière de jardiner dans tous les éléments du cœur et de la terre.

 

« Je vais donc partager ma pratique, mes gaucheries, mes criantes erreurs d’ignorance sur le sentier que je prends chaque matin pour aller de la maison à l’étable, puis au jardin, en tentant de sortir de mes idées de gloire et de mes déceptions de vieux snoreau. Je promets seulement d’être sincère et d’aller jusqu’au bout. »

 

Fondée par Jean Bédard et Marie-Hélène Langlais au Bic, la ferme d’accueil écologique SageTerre  est un véritable laboratoire où se prépare le monde de demain. C’est une ferme vivante et créative, un lieu écologiquement cohérent, un véritable moteur de changement. On y retrouve des jardins tout autant que des projets de participation sociale ou de réflexions philosophiques. Des centaines de personnes ont séjourné à SageTerre au fil des ans. Ils en sont ressortis plus forts, riches d’une solidarité retrouvée et du désir d’être pleinement ce à quoi ils aspirent, loin des dogmes et des idéologies de toutes sortes. Car ici, chacun est son propre laboureur de conscience. À l'automne 2019, SageTerre est devenue une fiducie d’utilité sociale dans le but de protéger sa mission à long terme et de collectiviser la propriété de la ferme.

 

Dans cette conférence, Jean Bédard explique la démarche, le choix des moyens et les objectifs de ce collectif de projets agricoles et éducatifs qui s’inscrit dans le mouvement paysan. Laissez-vous inspirer par cette merveilleuse aventure et par les aspirations de son cocréateur, Jean Bédard.

 

« Le mouvement de la société civile en faveur de l’écologie n’est pas une mode, mais la manifestation d’une conscience en marche. Et lorsqu’on comprend ce qu’est la conscience, on a l’impression de participer à une grande aventure qui ne peut que gagner la guerre, malgré toutes les défaites passagères. » - Jean Bédard, L’écologie de la conscience (essai), Montréal, Liber, 2013

 

Récit de vie "Tenir à la vie comme acte politique par excellence"http://www.hfortier.com/images/ico_pdf.gif

 

Article paru le 27 juillet 2020 : La terre de personne, pour toujours et pour tous http://www.hfortier.com/images/ico_pdf.gif

 

 

   Les fondements de l'espérance

 

Lutter contre la pauvreté, construire les conditions sociales de la santé, réduire les risques de suicide et freiner la détresse sociale sous toutes ses formes apparaissent comme autant de combats sans merci. On peut s’y brûler. Cette conférence donne des outils à ceux qui ont à prendre soin de clientèles fragiles. Jean Bédard y propose un fondement métaphysique à l’espérance, un changement de mentalité nécessaire à notre avenir et une pratique courageuse de la participation à la vie.

 

Le désespoir résulte d'une certitude, tandis que l'espérance résulte d'une incertitude.

 

"Oui, il arrive que je désespère de l’homme lui-même qui tombe dans toutes sortes de folies meurtrières et détruit sa propre terre. Mais c’est l’homme enfermé dans un système mental, social ou économique. Cet homme finira bien par rencontrer les conséquences de ses actions. La réalité le rattrapera. Alors, il devra lui faire face. D’ici ce temps, je vais tout de même m’acharner sur tous les murs qu’érige l’homme avec ses images de Dieu, du néant ou de la mort. Je vais tout faire pour ouvrir des brèches."

 

Texte d'introductionhttp://www.hfortier.com/images/ico_pdf.gif

 

 

 

L'immortelle beauté - Le processus créateur

 

Devenir son propre être original, son propre « moi », et créer une œuvre originale est un même processus. Et mieux nous sommes reliés à la source, plus nous sommes singulier. Jean Bédard nous propose un processus en six étapes : sortir de l’enfermement, puis plonger vers la source, se désencombrer, se greffer à nos blessures, remonter plutôt que descendre, et enfin, laisser la beauté faire son œuvre. Car la beauté est ce qui provoque dans la conscience le désir de vivre, de ne jamais naître une fois pour toutes, mais à chaque instant.

 

"L’œuvre n’est pas immortelle parce qu’elle est devenue une chose définie pour toujours. Au contraire, une fois codée, elle va à la mort comme toute chose qui reste identique à elle-même. L’œuvre véritable, c’est la beauté qui surgit vivante phrase par phrase, toujours nouvelle pour chaque lecteur et même pour chaque lecture. La beauté est l’acte de naissance lui-même."

 

 

 

  L’écologie de l’amour

 

Invité à commenter d’un point de vue philosophique l’encyclique du Pape François « Loué sois-tu », Jean Bédard explore un nouveau chemin pour mieux vivre et propose un rapport de sujet à sujet avec la nature. Cette conférence est parsemée de plusieurs références à la Charte de la terre.

 

Existe-t-il une autre attitude que soumettre ou se soumettre? Il est urgent d’agir pour sauvegarder notre jardin commun. Il est temps d’admettre notre responsabilité dans le réchauffement planétaire, de sortir de l’indifférence et de se solidariser. Il faut prendre en considération la situation des plus pauvres, se mettre en route vers notre destin commun et s’attaquer aux causes plutôt qu’aux seuls symptômes.

 

 

 

L'art sacré de l'éducation, inspiré par Comenius

 

La pensée de Comenius (Jan Amos Komensky, Tchèque, 1592-1670) est une mine d'or pour notre vie personnelle, familiale et collective, mais surtout un merveilleux chemin vers nos enfants et vers notre enfance. Celui que Michelet a baptisé le "Galilée de l'éducation" savait mieux que personne observer les enfants. Convaincu du caractère sacré de l'enseignement, il estimait que la véritable éducation est le contraire de l'endoctrinement.

 

Jean Bédard a été travailleur social auprès de la jeunesse pendant de nombreuses années en Abitibi et dans le Bas du fleuve. Il continue à oeuvrer auprès des jeunes en tant que professeur associé en travail social à l'UQAR et co-fondateur de la ferme d'accueil écologique SageTerre où il reçoit chaque année des dizaines de jeunes en quête de sens.

 

Veiller à l'éducation des pauvres pour qu'ils s'en sortent, se laisser éduquer par les pauvres pour s'en sortir soi-même (de l'indifférence, de la non-solidarité, de l'assèchement), cela ne fait qu'un.

 

Lectures suggérées : Comenius ou l'art sacré de l'éducation, Édition JC Lattès, 2003 (aussi en livre de poche dans Les professeurs d'espérance) & Comenius ou combattre la pauvreté par l'éducation de tous, Édition Liber (La pensée en chemin), 2005 

*Thèse de doctorat de Jean Bédard : Faire humanité avec les pauvres. Autour de Comenius, une révolution de l'idée de l'être. Directeur de thèse : Jean-François Malherbe. Université Laval, 2004

 

 

 

CLIQUEZ ICI POUR VISIONNER LA CONFÉRENCE SUR L'AMOUR DU MONDE

présentée par Jean Bédard dans le cadre du 75e anniversaire de la Revue Relations, le 7 mars 2016 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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